Avec cette initiative populaire, le comité d'initiative entendait ancrer dans la Constitution fédérale l'exploitation du potentiel des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Dès le lancement de l'initiative populaire, il était clair pour le comité d'initiative que le soutien d'autres organisations était nécessaire au succès du dépôt.

Malgré de nombreuses sympathies pour la cause, ce soutien n'a pas été suffisant. Entre autres, parce que de nombreuses préoccupations de politique énergétique ont déjà été prises en compte dans le processus parlementaire et parce que les forces ont été concentrées sur la campagne du "oui" pendant la préparation de la votation du 9 juin.

Mécontentement des partisans des énergies renouvelables
L'initiative populaire a néanmoins rempli une fonction importante : elle a montré les limites des négociations parlementaires, et a pu exprimer un mécontentement des partisans des énergies renouvelables. Ces deux éléments ont sans doute contribué à la recherche d'un compromis dans le processus politique. En revanche, elle n'a pas réussi à créer des conditions-cadres plus cohérentes et plus résilientes en les inscrivant dans la Constitution, et à garantir ainsi la réussite de la mise en œuvre de la transition énergétique à long terme.

Texte : Comité d’Initiative « Chaque kilowattheure indigène et renouvelable compte ! »

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